Il y a une danse, non pas après, mais pendant le Covid.
Il y a un souffle de joie et un beau sourire sous le masque.


La rentrée nous montre que la peur ne l’emporte pas. Bien sûr, l’affluence aux cours est en deçà de ce qu’elle aurait été sans la pandémie, mais les parquets sont fréquentés et les élèves jouent le jeu, très sérieux, des mesures d’hygiène mises en place.
Aujourd’hui, je vois deux ennemis :
Le virus, dont la virulence et la contagion donnent cependant lieu à toutes les spéculations, et la peur de la peur.
Oui. La peur de la peur.
Tournons-le autrement. La peur collective fait peur. Si les gens ont peur, ça fait peur. Le peur des uns fait la peur des autres.
Les deux peurs font la paire.
Je ne vais pas répéter des chiffres et des pourcentages qui sont sujets à caution, ni alimenter le débat qui agite la toile, les neurones et les hypochondries.
Je me bornerai à dire, preuves à l’appui, que ce ne sont pas les seuls danseurs d’un irréductible village qui, en Gaule et en Navarre, ont décidé que septembre aurait bel et bien sa rentrée dansante. Et en couple, je vous prie !
Le pas, certes un peu hésitant, a été franchi.
Le seuil des écoles a vécu un bien beau va-et-vient.
Les « journées portes ouvertes » ont vu affluer nombre de passionnés et de curieux, de mordus et de nouveaux venus, lesquels ont testé une ou plusieurs disciplines avec... la discipline requise par les temps qui courent. Ou qui ralentissent.
On nous dit qu’on devra s’habituer à vivre assez longtemps avec le Covid.
Alors habituons-nous à danser... avec lui ?
D’une certaine manière, oui.
Nos gestes barrières, à savoir le port du masque et la désinfection régulière des mains, sont les garants d’une « sécurité dansante ».
Nous savons que le coronavirus est encore là. Alors on danse, comme dit le talentueux chanteur.
Nous traversons une époque inédite et difficile. Alors on danse.
Nous avons besoin de nous faire du bien. Alors on danse.



À la question « le Covid va-t-il tuer les danses de couple ? », nous répondons : bien sûr que non !
Les gens (re)viennent dans les écoles. Ils font contre mauvaise fortune bon cœur et se disent que, tout compte fait, respirer sous un masque n’est pas un supplice.
La passion de la danse l’emporte.
Et la musique, encore elle, les emporte.
Cela dit, pour les plus réticents, il leur reste le blog et notre chaîne YouTube pour offrir des alternatives online. Alternatives ou suppléments, d’ailleurs.
Vous pouvez d’ores et déjà y trouver des explications techniques et historiques, des conseils de vieux briscard et grand routard, des tuyaux pour améliorer différents aspects de votre danse, le tout en vidéo et à travers des articles.
Nous vous suivons.
Vous nous suivez.
Mais n’est-ce pas le principe même d’une belle ronde, dans laquelle nous vous invitons à entrer ?
E.I
